Après une chirurgie mammaire, qu’il s’agisse d’une augmentation, d’une réduction mammaire ou d’une mastopexie, le port d’un soutien-gorge postopératoire approprié est crucial pour une guérison réussie.
Et ces éléments apportent non seulement un soutien mais aident également au processus de guérison.
Ci-dessous, nous détaillons les aspects importants afin que vous puissiez déterminer quel soutien-gorge est le plus adapté et combien de temps vous devez l’utiliser.
Pourquoi un soutien-gorge postopératoire est-il important ?
Le soutien-gorge postopératoire n’est pas un simple vêtement de plus dans le placard. Après une chirurgie mammaire, les tissus sont en cours de cicatrisation et ont besoin de soutien pour éviter tout déplacement. Ce type de soutien-gorge aide à réduire l’inflammation, améliore la circulation sanguine et favorise une bonne cicatrisation cutanée. De plus, cela permet de maintenir les prothèses dans la bonne position en cas d’augmentation mammaire.
Types de soutiens-gorge postopératoires
Il existe plusieurs types de soutiens-gorge postopératoires, et le choix dépendra du type d’intervention chirurgicale. Les plus courants incluent :
- Soutien-gorge à fermeture frontale : facilite le processus d’habillage car vous n’avez pas besoin de lever les bras pour l’enfiler. C’est une option confortable, surtout dans les premiers jours suivant l’intervention chirurgicale.
- Soutien-gorge avec bandes de compression : ceux-ci sont souvent utilisés en cas d’augmentation mammaire pour maintenir les prothèses dans leur bonne position. Ce type de soutien-gorge peut inclure une bande de compression sur le haut de la poitrine pour empêcher le mouvement vers le haut des implants.
- Soutien-gorge de sport sans couture : Certaines patientes optent pour ce type de soutien-gorge une fois le gonflement atténué. Il est important qu’il soit sans couture pour éviter les frottements sur les incisions.
- Soutien-gorge à compression complète : couvre à la fois la poitrine et le haut de l’abdomen. Il est utile dans les chirurgies combinées, telles que la mastopexie avec liposuccion de la région thoracique.
Combien de temps faut-il porter le soutien-gorge postopératoire ?
Le temps recommandé pour l’utilisation du soutien-gorge postopératoire peut varier en fonction du type d’intervention et de l’évolution de la patiente, mais généralement, le schéma suivant est suivi :
- Deux premières semaines : durant les deux premières semaines, il est indispensable de porter le soutien-gorge 24h/24, sauf lors de la toilette intime. Cette période est cruciale pour garantir que les tissus cicatrisent correctement et que les implants restent dans la position souhaitée.
- De la troisième à la sixième semaine : dans cet intervalle, l’utilisation du soutien-gorge est toujours obligatoire mais la nuit il peut être remplacé par un soutien-gorge plus doux ou ergonomique qui permet un meilleur repos tout en remplissant sa fonction.
- Après six semaines : de nombreuses patientes peuvent commencer à porter des soutiens-gorge classiques, mais il est recommandé d’éviter ceux avec armatures, car ils pourraient irriter les cicatrices. Dans certains cas, cela ne fait pas de mal de continuer à porter un soutien-gorge à compression légère pendant les activités physiques.
Facteurs à considérer lors du choix d’un soutien-gorge postopératoire
Lors de la sélection du meilleur soutien-gorge postopératoire, il est important de prendre en compte les aspects suivants :
- Matière : le soutien-gorge doit être fait de matériaux respirants et doux pour éviter les irritations. Le coton ou les tissus techniques aux propriétés antibactériennes sont de bonnes options.
- Ajustement : un bon soutien-gorge post-opératoire doit offrir une compression sans être inconfortable. Il est important qu’il ne soit ni trop serré ni trop lâche pour assurer un maintien adéquat.
- Fermeture : les fermetures frontales sont préférables car elles facilitent le processus d’habillage et de déshabillage pendant la période de récupération.
- Sans couture et sans armatures : c’est la clé pour éviter que des coutures ou des structures rigides n’interfèrent avec la cicatrisation.